Des nouvelles de Stéphanie Drolet, Équipe du Québec

Des nouvelles de Stéphanie Drolet, Équipe du Québec

Au boulot ou en vacances!

Après un début d’été un peu décevant au niveau de ma forme, l’entraînement va bien ces dernières semaines. Plusieurs changements, dont le plus important, je m’entraîne maintenant avec le club Skibec, beaucoup d’allers-retours QC-MSA, mais ça vaut la peine!

Depuis le camp à Tremblant, j’ai retrouvé avec plaisir ma routine estivale. Je passe beaucoup de temps en physio pour réapprendre à certains de mes muscles comment travailler correctement afin que je puisse courir de nouveau sans douleur. J’ai pu constater les progrès en courant vers mon record en temps pour les deux dernières années, soit une grosse heure dans les sentiers!

Je m’assure d’aller deux ou trois fois par semaine au gymnase pour entretenir mes « pipes »! Ce que j’aime de la salle au Peps, c’est qu’il y a toujours de bons athlètes qui s’entraînent là. Cet été j’y vais souvent en même temps que les patineurs longue piste et une bonne gang de joueurs de la LNH qui restent dans la région de Québec, ils ne sont pas si impressionnants que ça, j’aime mieux les skieurs!

Beaucoup d’heures en ski à roulettes à raffiner ma technique, heureusement avec les années, j’y prends goût! Faut dire qu’en bonne compagnie ça passe toujours plus vite. Et juste pour le plaisir un peu de natation et de tennis pour ne pas perdre la main!

Et bien sûr beaucoup de kilomètres sur mon vélo de route qui me permettent de passer à travers les longues heures sur terrain sec. J’ai vécu toute une expérience lors d’une journée qui s’est terminée avec 7 heures de vélo durant un camp au Mont-Washington plus tôt cet été. J’étais seule et j’avais choisi de faire une superbe boucle de 150km avec beaucoup de montées, notamment le Kancamagus, une longue ascension de 21km. J’ai l’habitude des longues distances mais là j’étais en terrain inconnu et j’ai « bonké solide » au milieu de nulle part. J’avais de l’argent mais il n’y avait juste pas de civilisation! Après avoir rempli mes bouteilles dans une chute d'eau sur le bord de la route et quelques miles plus loin, sonné à la porte d'une maison pour de la nourriture (j’étais désespérée!), j'ai finalement pu acheter du sucre dans un dépanneur après 40km sans vivres! Mon périple n’était pas encore fini, il fallait que je retourne au motel et les miles c’est long. J’étais vraiment contente de voir la ‘’van’’ des coachs venir me chercher, même si j’étais presque rendue!

J’ai hâte au prochain camp de l’équipe et en attendant je fais mes devoirs pour arriver en pleine forme à Jericho! Comme on dit, c’est en été que se « bâtissent » les champions en ski de fond.

Je vous souhaite un bon été et beaucoup de plaisir à l’entraînement!

Stéphanie Drolet

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