Mercredi 20 août 2014
Aujourd'hui, c'est la 5e journée de notre voyage. C'est difficile à croire que ça fait déjà 4 jours que nous sommes en Allemagne, surtout que la plupart d'entre nous ne sommes pas encore complètement adaptés au décalage horaire. Pendant les 10 jours que nous passons ici, nous avons tous beaucoup d'heures d'entrainements à l'horaire afin de pouvoir profiter pleinement de cette opportunité.
Tandis que les heures d'entrainements s'accumulent, le manque de sommeil se fait sentir de plus en plus, donc c'est tout à fait normal que nous nous sentions fatigués. De mon côté, je vois cette difficulté comme une préparation pour mes futurs voyages en Europe pour des compétitions internationales d'importance. Je crois qu'à chaque fois que je visite l'Europe, j’apprends davantage et que quand que ça comptera vraiment, je serai prête.
Comme à Québec, il fait assez froid ici. On dirait quasiment l'automne avec des températures qui ne montent jamais plus haut que 14 ̊C. On a enfin eu un peu de soleil durant l'entrainement en après-midi hier et le beau temps est resté avec nous aujourd'hui. Hier après le souper, nous avons pris une marche en ville à la recherche d'un magasin qui vendait du gâteau pour la fête de Simon. Au centre-ville Oberhof, il y avait un trottoir avec des empreintes de mains de différents athlètes allemand de sports d'hiver et on a retrouvé le nom de Axel Teichman! J'étais aussi agréablement surprise de voir une pâtisserie. Elle était fermé mais je me suis promis d’aller y faire un tour plus tard dans la semaine pour essayer une pâtisserie typique de l'Allemagne, bien que j'ai aucune idée de quoi il s'agirait.
Après avoir trouvé un petit café-bar et avoir chacun choisi notre morceau de gâteau, j'ai sorti mon petit bout de papier sur lequel j'avais écrit la chanson de bonne fête en allemand. Ensuite, au grand plaisir des Allemands dans le magasin, nous l'avons chanté à Simon. C'est comme ça que ça se dit:
zum Gebursag viel Gluck
zum Gebursag viel Gluck
zum Gebursag liebe Simon
zum Gebursag viel Gluck
Essayez-le et vous allez surement comprendre à quel point ça sonnait mal aux oreilles des Allemands.